L’activité physique est essentielle au développement du plein potentiel des enfants et des adolescent.e.s, tant sur le plan de la santé physique et mentale qu’au niveau social et cognitif1. À l’inverse, la sédentarité est un facteur de risque pour le développement de l’obésité et de plusieurs maladies chroniques2.
La pandémie de la COVID-19 a eu des répercussions négatives sur l’activité physique des jeunes3.
Au Québec, en 2020, plus de la moitié des adolescent.e.s ont diminué leur niveau d’activité physique (53 %)4.
L’activité physique se positionne comme une alliée incontournable pour l’ensemble de l’équipe-école.
Les études démontrent qu’elle améliore les performances scolaires en favorisant la capacité d’attention, la mémoire et un meilleur comportement en classe1,5,6,7,8,9. De plus, l’activité physique permettrait d’accroitre le sentiment d’appartenance à l’école1.
Toutefois, l’ensemble de ces bienfaits est dépendant de la qualité des périodes d’activités physiques (fréquence, durée, nature, contexte et intensité).
Favoriser le temps actif à l’école est une démarche fondamentale pour rejoindre l’ensemble des jeunes, sans discrimination, et leur permettre d’acquérir les habiletés nécessaires à l’adoption d’un mode de vie sain et actif.
L’école doit offrir un maximum d’occasions aux élèves de faire des activités physiques qui leur plaisent. Différentes opportunités sont à la portée des écoles pour développer une culture scolaire en ce sens10 :
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Les cours d’éducation physique et à la santé permettent le développement des habiletés motrices, la découverte de nouvelles activités et un sentiment d’appartenance à l’école, en plus d’être un moment clé de temps actifs. De plus, ils favorisent un mode de vie physiquement actif à l’âge adulte11.
Il importe donc de valoriser le temps consacré aux cours d’éducation physique et à la santé, autant pour la santé et le bien-être que la réussite scolaire des jeunes.
Pour ce faire, il est nécessaire de modifier les directives concernant ces cours afin qu’un temps minimal obligatoire soit fixé à 60 minutes par semaine au préscolaire, 120 minutes par semaine au primaire et 300 minutes par cycle de 9 jours au secondaire. Cette obligation permettra d’éviter les disparités entre les milieux et d’harmoniser les pratiques.
Près de 7 jeunes québécois.e.s sur 10 sont d’avis que le cours d'éducation physique et à la santé influence positivement leur pratique d'activités physiques en dehors de l'école.
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Des expériences négatives associées à la stigmatisation à l’égard du poids dans un contexte d’activité physique pendant l’enfance et l’adolescence, peuvent avoir des effets persistants à l’âge adulte et entrainer des comportements d’évitement et de retrait face à la pratique d’activité physique.
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L'école se doit d'être un milieu exemplaire en matière d'environnements alimentaires.
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Favoriser le temps actif à l’école permet aux jeunes d'adopter un mode de vie sain et actif.