« Les élections représentent des moments clés pour revoir les priorités gouvernementales et faire progresser des enjeux oubliés de la scène politique. »
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Malgré l'attention accrue portée aux régimes alimentaires sains, à l'agriculture durable et à l'autonomie alimentaire ces dernières années au Québec, notre système alimentaire continue d'incarner des contradictions qui menacent la santé et le bien-être des humains et de la planète. Hausse de l’insécurité alimentaire, accès difficile aux aliments sains, augmentation des maladies chroniques liées à une alimentation de faible qualité, grande précarité du secteur agricole : ce sont toutes des problématiques sur lesquelles le prochain gouvernement du Québec doit s’engager.
La Coalition Poids propose plusieurs pistes de solutions pour le Québec. Consultez nos différentes notes politiques pour en apprendre plus.
AUTONOMIE ALIMENTAIRE SAINE ET DURABLE
Des solutions gagnantes pour la santé, l'environnement et l'économie.
ACCÈS ÉCONOMIQUE AUX FRUITS ET LÉGUMES
Un programme provincial de coupons alimentaires pour l'achat de fruits et légumes auprès des familles à faible revenu.
SAINES HABITUDES DE VIE À L'ÉCOLE
Des pistes d'action pour un milieu scolaire promoteur de la santé de la jeunesse.
Le 14 septembre 2022, la Coalition Poids et le Carrefour Solidaire ont inscrit l'alimentation saine et durable au coeur du débat électoral lors de l'événement : Agir pour mieux nourrir le Québec.
À cette occasion, les représentant.e.s de cinq des principaux partis – Richard Campeau de la Coalition Avenir Québec, Chantal Gagnon du Parti Libéral du Québec, Alexandre Leduc de Québec Solidaire, Florence Racicot du Parti Québécois et Alex Tyrrell du Parti Vert du Québec - se sont prononcés sur les solutions possibles pour faire face aux problématiques liées à l'alimentation.
Cliquez ici pour (re)voir la conférence de presse!
En prévision des élections du 3 octobre prochain, la Coalition Poids a invité les principaux partis à se prononcer sur différents enjeux de santé.Découvrez leurs engagements !
L'alimentation locale est un pallier essentiel de la transition énergétique. Au Québec, nous avons d'importantes ressources hydroélectriques, mais un très petit réseau de serriculture, centralisé et géré par le privé. En conséquence, une quantité phénoménale de nos fruits et légumes sont importés de l'Amérique du Sud et des États-Unis. Le Parti Vert du Québec propose de s'attaquer aux problèmes des aliments importés en construisant un vaste réseau de serres urbaines et rurales publiques alimentées par l'hydro-électricité. Ces serres seront construites par Hydro-Québec grâce à un nouveau programme de subventions avant d'être remises aux communautés locales de chaque quartier du Québec. Les serres bénéficieront de soutien financier et de l'électricité gratuite fournie par l'État. Elles seront gérées de manière démocratique par les utilisateurs et membres des communautés. Les aliments produits seront distribués aux résident-e-s à très faibles coûts pour éviter le gaspillage alimentaire. Au-delà de l'alimentation locale, de la création d'emplois et de la création de communautés locales vibrantes, ce programme vise à réduire concrètement le rôle du capitalisme dans le système alimentaire québécois tout en stimulant la culture d'entraide, de solidarité locale et de coopération.
La pandémie a bouleversé le sentiment de sécurité que nous avions sur plusieurs fronts. L’une des premières préoccupations, lorsque le confinement a été décrété, a été d’assurer la sécurité alimentaire de nos familles. Nombre de Québécoises et de Québécois ont redécouvert l’importance d’une agriculture locale forte, alors que ces ressources ont trop souvent été tenues pour acquises. Les producteurs et travailleurs agricoles nous ont permis de passer à travers cette crise. Nous devons faire rayonner leurs produits pour qu’ils prennent une place grandissante dans nos assiettes. L’agriculture, c’est le cœur de nos régions. L’ensemble de la chaîne bioalimentaire joue un rôle clé dans l’occupation de notre territoire et fait vivre des centaines de villes et villages partout au Québec.
C’est pourquoi, un gouvernement libéral :
Le Parti Québécois reconnaît que l’alimentation de mauvaise qualité contribue au développement de plusieurs maladies chroniques. La situation inflationniste actuelle rend l'accès aux aliments sains et nutritifs encore plus difficile et, collectivement, nous ne pouvons accepter cela. Notre engagement, c’est de financer des politiques publiques et des programmes sociaux forts, structurants et adaptés qui touchent l’alimentation, la prévention des maladies chroniques et les saines habitudes de vie. Nous nous engageons à développer une indépendance alimentaire au Québec et à favoriser la production locale. Il faut aussi s’assurer que la propriété de nos terres agricoles reste québécoise, pour freiner l’accaparement des terres par des intérêts étrangers et soutenir les entreprises agricoles et agroalimentaires dans la mise en valeur de leurs produits, au Québec et sur les marchés internationaux.
Pour nourrir les Québécoises et les Québécois avec des aliments sains, abordables et locaux, Québec solidaire s’engage à bonifier les programmes de soutien à une agriculture biologique et écologique de proximité. Nous assurerons aussi un accompagnement et une aide financière pour les agricultrices et agriculteurs afin de les aider à diminuer l’utilisation des pesticides et à atteindre la neutralité dans leur bilan de GES émis et captés, notamment en encourageant une transition vers l’agriculture végétale. Nous offrirons aussi un soutien technique et financier pour le passage du conventionnel au biologique et rembourserons la certification biologique.
Le Parti conservateur du Québec accorde une grande importance aux politiques de santé et à tous les déterminants sociaux de la santé humaine. L'industrie de la transformation alimentaire a de grands défis pour nourrir notre population tout en réduisant les intrants qui, en trop grande quantité, sont un obstacle à la bonne santé.
IL est clair pour nous que les consommateurs doivent être bien informés, cela passe par une presse libre, par des émissions d'information sur ces sujets et par un étiquetage complet des produits offerts. Ainsi, le consommateur pourra faire un choix plus éclairé.
Encourager la production locale est une bonne chose, mais cela doit venir d'une décision du consommateur. Nos producteurs peuvent mettre les qualités de leurs produits en valeur. Ce n'est pas à l'État de désigner les gagnants et les perdants sur le marché. Encourager une industrie au dépens d'une autre entraîne beaucoup d'effets indésirés. Les subventions sont des prélèvements qui portent atteinte à la compétitivité de l'ensemble de notre industrie.
Il peut arriver aussi qu'un aliment importé présente plus de qualités nutritives et soit proposé à meilleur prix. Les consommateurs prennent donc des décisions en fonction de plusieurs critères.
En attente des réponses des autres partis
Pour le Parti Vert du Québec, investir dans le secteur de production agricole permettra de lutter plus efficacement contre le réchauffement climatique et effectuer une transition écologique plus importante. Nos objectifs ambitieux de transformation de nos modes de production et de consommation nécessitent un financement étatique pour guider et aider nos industries agroalimentaires au Québec. Pour ce faire, le Parti Vert du Québec préconise de :
Soutenir les familles, c’est les accompagner dans toutes les facettes de leur vie quotidienne, à la fois financièrement, mais aussi dans les services qui leur sont offerts. En cette période, teintée par une hausse importante du coût de la vie, nous avons besoin d’un gouvernement qui répond « présent » pour les familles, de façon efficace et humaine.
L’inflation est en augmentation partout dans le monde, y compris au Canada. Le Québec n’est pas à l’abri du phénomène, avec une augmentation sur une base annuelle de l’indice des prix à la consommation de 6,8% en date d’avril 2022. Qu’est-ce que ça veut dire? C’est simple: une inflation à la hausse fait augmenter le prix des produits de consommation et, par conséquent, le coût de la vie. Nous payons tout plus cher: notre panier d’épicerie, les biens dont nous avons besoin, l’essence que l’on met dans nos véhicules, notre électricité, notre loyer ou notre maison.
Malheureusement, il n’existe pas de remède miracle pour lutter contre l’inflation. Il s’agit d’un cycle économique difficile que nous devons affronter collectivement. Cependant, au Parti libéral du Québec, nous considérons que l’État a la responsabilité d’aider les Québécoises et les Québécois à y faire face. Nous voulons vous donner des « coûts de pouce » qui vous permettront de passer cette période difficile un peu plus aisément.
Pour soutenir la population dans une période inflationniste, l’État peut agir rapidement sur le coût des services qu’il facture à la population, les taxes qu’il impose et les impôts qu’il prélève. Dans ces circonstances, il faut agir efficacement pour avoir un impact maximal sur les familles.
C’est pourquoi :
Au Parti Québécois, nous sommes extrêmement sensibles à la promotion de la santé et à la prévention, et nous sommes d’avis qu’il faut impérativement faciliter l’accès à une saine alimentation, et ce, pour tous les Québécois. Il faut donc favoriser l’accessibilité des fruits et légumes pour tous les ménages, peu importe leurs revenus. Nous devons inciter les producteurs agroalimentaires à remettre leurs productions non commercialisables à des banques alimentaires ou à des organismes communautaires, tout en leur offrant un soutien financier afin d’assurer que l’opération soit, pour eux, à coût nul.
De façon plus générale, le Parti Québécois s’engage à déposer une politique nationale en matière de promotion de la santé et de prévention. Cette politique, élaborée avec différents acteurs de la société civile, fournira les grandes orientations en matière de promotion de la santé et de prévention, tant pour le gouvernement que pour la société québécoise. Elle ciblera des mesures pertinentes, réalistes et efficaces à mettre en place pour améliorer l’état de santé et la qualité de vie des Québécois, notamment pour assurer un accès économique aux fruits et aux légumes.
Afin de faire face à l’augmentation du coût du panier d’épicerie, nous proposons d’accroître le revenu des personnes à faible revenu de différentes façons. Québec solidaire s’engage ainsi à hausser le salaire minimum à 18 $ l’heure dès son arrivée au pouvoir pour ensuite l’augmenter de manière à ce qu’il permette aux personnes à bas salaire de sortir de la pauvreté. Notre parti s’engage aussi à la bonification de 45 % du programme d’aide sociale et à doubler le crédit d’impôt de solidarité pour soutenir les personnes aînées à faible revenu.
Nous ne croyons pas que des coupons soient une solution valable, car leur intention pourrait être facilement détournée pour acheter autre chose que ce pour quoi ils ont été pensé. Sinon, cela prendra une armée de fonctionnaires pour en surveiller l'application. Sans compter l'effet stigmatisant de l'utilisation de ces coupons pour les personnes à faible revenu.
Nous croyons plus efficace de baisser les impôts des gens à faible revenu et de la classe moyenne. Par exemple, les gens qui gagnent 20 000 $ ou moins ne paieront aucun impôt, avec effet rétroactif à 2022. Nous proposons également de bonifier grandement les allocations-logement, un gros item dans les dépenses des ménages.
L'environnement scolaire des élèves québécois doit être repensé afin que ceux-ci soient davantage en contact avec la nature et s'épanouissent dans un lieu physique sain. Des investissements importants doivent être réalisés afin de doter les écoles du Québec de cours d'école vertes et même d'y inclure des plantations comestibles. Un trop grand nombre de cafétérias d'école au Québec servent aux étudiants des repas qui sont trop gras, trop sucrés et mauvais pour la santé. Le Parti Vert du Québec propose d'éliminer la malbouffe, les boissons sucrées et l'alimentation malsaine et ultra-transformée de nos écoles et de les remplacer par des repas sains avec des options végétariennes et végétaliennes. Grâce à un partenariat avec les producteurs locaux, le plus possible biologiques, et les organismes communautaires, le Parti Vert du Québec souhaite fournir, à très bas coût, les dîners et collations aux élèves touchés par l'insécurité alimentaire et éventuellement généraliser cette pratique à tous les élèves du primaire et du secondaire. Le Parti Vert du Québec souhaite donc accompagner les écoles afin que chacune se dote d'un plan vert incluant la réduction des déchets, la diminution des plastiques à usage unique (bouteilles, ustensiles, pellicule plastique), le compostage scolaire, une politique plus claire de réutilisation et de récupération et la réduction du gaspillage alimentaire. Au Québec, de nombreuses écoles sont dans un état pitoyable. La mauvaise qualité de l'air, l'éclairage naturel trop peu présent, l'isolation à l'amiante et le manque d'entretien sont encore dénoncés à travers le Québec. Le Parti Vert du Québec propose de confier le mandat de surveillance des immeubles et de la qualité de l'air à des firmes indépendantes. Un gouvernement vert ne laisserait pas les jeunes et les enseignant-e-s travailler au sein d'immeubles dangereux. Le Parti Vert du Québec appuie également la recommandation d'un minimum de 60 minutes d'activité physique par jour dès l'école primaire. Cette mesure permet aux élèves d'être en meilleure forme physique et d'être plus disposés à apprendre. Combinées avec une panoplie d'activités portant sur l'alimentation et les saines habitudes de vie, nous croyons que les élèves seraient mieux équipés pour entrer dans la vie adulte.
L’éducation, c’est la richesse d’un peuple. Il s’agit d’un élément essentiel pour que chacun puisse déployer son plein potentiel. Malheureusement, les quatre dernières années ont été très difficiles pour les élèves, leurs parents, ainsi que le personnel scolaire. Le manque de leadership du gouvernement a résulté en un bilan désolant.
L’environnement d’apprentissage est un élément important pour favoriser la réussite scolaire. Le Parti libéral a lancé en 2017 le projet Lab-École afin de revoir la façon dont sont construites les écoles. Bien que nos nouvelles écoles soient modernes, il reste beaucoup de travail à faire pour s’assurer que nos jeunes et le personnel scolaire évoluent dans les meilleurs milieux possibles. Au-delà de la conception subsistent des enjeux importants d’espace, de qualité des milieux et de modernisation.
Nous déploierons un grand chantier de remise à niveau de nos écoles primaires et secondaires. Un montant de 4 G$ sera ajouté aux investissements prévus pour les infrastructures scolaires. Pourquoi? Parce que l’éducation, est une réelle priorité pour nous. Nos jeunes sont l’avenir: nous devons redoubler d’efforts pour leur offrir ce qu’il y a de mieux. Ces sommes serviront aussi à accélérer la construction de nouvelles écoles pour mieux répondre à la demande dans les secteurs en croissance ainsi que pour les projets d’agrandissement d’écoles qui ont des besoins urgents pour mieux adapter les milieux scolaires à la réalité de nos jeunes et du personnel.
De plus, la pandémie nous a démontré que nous pouvons faire mieux pour assurer la santé et la sécurité dans les milieux scolaires. C’est pourquoi nous utiliserons une partie de ces sommes pour lancer une opération complète d’amélioration de la qualité de l’air dans nos écoles. Ce chantier s’accompagnera de l’imposition de normes plus claires et de suivis dans leur application.
Le Parti Québécois reconnaît qu’il est plus que primordial que les jeunes aient de saines habitudes alimentaires et un mode de vie physiquement actif pour favoriser leur réussite scolaire. Nous croyons que chaque jeune devrait avoir l’égalité des chances dans son apprentissage, et cela passe nécessairement par un investissement supplémentaire dans les infrastructures scolaires. Toutes les écoles du Québec devraient être conformes en matière d’eau potable, c’est une nécessité. De plus, nous ajouterons une heure d’activité physique par jour, de la maternelle au cégep, en plus d’appuyer le développement d’espaces verts, ainsi que d’installations sportives et récréatives. Nous nous engageons aussi à faire en sorte que tous les jeunes du Québec disposent d’une alimentation saine à l’intérieur même des écoles, en priorisant notamment les produits québécois.
Concernant l’alimentation dans les écoles, nous mettrons en place une politique d’achat alimentaire local dans le secteur public, notamment les écoles, incluant une cible de 70 % d’aliments locaux et de 50 % de repas d’origine végétale. Sur la question des infrastructures, pour lutter contre la vétusté des écoles, Québec solidaire s’engage à établir un vaste chantier de rénovation, d’agrandissement, de verdissement et de construction pour avoir des écoles saines qui répondent aux besoins des élèves et du personnel.
Nous avons déposé un Programme national de santé préventive et du sport. Nous sommes convaincus qu'il est important d'acquérir de saines habitudes d evie lors de notre jeune âge. Parmi les mesures proposées, un gouvernement du PCQ rendrait l'éducation physique obligatoire dans toutes les écoles du Québec, tous les jours de la semaine, pendant un minimumde 30 minutes par jour et ce, à partir de la maternelle jusqu'à la fin du secondaire. Nous maintiendrions aussi les infrastructures scolaires ouvertes hors de sheures d'école et accessibles pour les jeunes en priorité. De plus, nous investirons massivement dans les infrastructures sportives.
Nous proposons de mieux financer les activités sportives à travers la province afin de lutter contre la sédentarité et les problèmes de santé qui y sont liés qui représentent un énorme problème dans les pays riches. Ces pratiques sportives devront être bien évidemment jumelées à des pratiques d'alimentation saines, ainsi que, des régulations sur les produits contenant un taux élevé de sucre. Pour ce faire le PVQ propose:
La pandémie a été très difficile pour les jeunes, qui ont été coupés de leurs amis, de leurs activités et de l’école, avec comme résultat que nombre d’entre eux ont perdu de la motivation et se sont isolés. D’ailleurs, on constate une augmentation de la consommation d’antidépresseurs. Selon une étude récente, 48 % des jeunes de 12 à 25 ans rapportent actuellement des symptômes compatibles avec un trouble d’anxiété généralisé ou une dépression majeure.
Pour lutter contre la sédentarisation de nos jeunes, il faut les inciter à bouger plus, dans un contexte où la prévalence de l’obésité a augmenté en flèche depuis 30 ans. Il est donc primordial d’agir en amont, à titre préventif, pour améliorer le bilan du Québec en la matière. Pourquoi? Parce qu’il en va de la santé physique et mentale de tous et de toutes. Nous aurons un véritable ministre du Sport et des Loisirs qui pourra accorder toute l’attention nécessaire à cette situation.
Plus les saines habitudes de vie sont intégrées tôt dans le quotidien, plus elles ont de chances de perdurer tout au long de la vie. Il faut donc encourager les jeunes à bouger et à pratiquer un sport pour le plaisir. Nous viserons d’ailleurs à ce que tous les élèves des écoles primaires bougent une heure par jour. Cependant, les frais reliés aux activités sportives sont souvent trop importants pour que les familles puissent y inscrire leurs enfants. Nous croyons qu’il est temps de revoir l’aide gouvernementale qui leur est allouée. Bien qu’il existe actuellement un crédit d’impôt à cet effet, ce dernier s’applique uniquement aux inscriptions à des activités et il est d’un montant maximum de 500 $. Nous doublerons le montant du crédit d’impôt remboursable pour l’inscription à des activités physiques, artistiques, culturelles ou récréatives et nous l’élargirons à tous les frais liés à la pratique d’activités, par exemple à l’achat d’équipement ou aux frais de compétition, pour que les parents puissent recevoir jusqu’à 1 000 $ par enfant.
De plus, pour notre formation politique, la pratique régulière d’un sport, dans un contexte scolaire, est aussi liée à la persévérance scolaire et à la réussite éducative. Ainsi, un gouvernement du Parti libéral du Québec offrira gratuitement l’accès à un projet pédagogique particulier dans les écoles publiques, par exemple une concentration ou un sport-études, jusqu’à concurrence de 5 000 $. Rappelons que la gratuité des projets pédagogiques particuliers dans les écoles publiques favorisera la pratique d’activités sportives. Nous travaillerons avec les différentes associations sportives et les municipalités pour diminuer les coûts d’inscription aux activités sportives dans les milieux défavorisés. Ces mesures prennent toute leur importance dans un contexte où le sport aide à briser les barrières sociales et permet de travailler ensemble à l’atteinte du même objectif: s’amuser et socialiser.
Par ailleurs, notre grand chantier d’infrastructures scolaires nous permettra de doter toutes les écoles qui le demandent d’un gymnase. Parce que oui, au Québec, il existe encore des écoles sans gymnase, alors que les besoins sont là. C’est insensé. Nous soutiendrons aussi les projets d’infrastructures sportives en ouvrant un nouvel appel de projets au moyen du Programme d’aide financière aux infrastructures récréatives et sportives.
Pour garantir plus de sécurité dans la pratique sportive, nous mettrons de l’avant les deux initiatives suivantes :
Le Parti Québécois prend l’engagement de faire du Québec l’une des nations les plus en forme au monde. Nous allons mettre sur pied une politique nationale en matière de promotion de la santé et de prévention qui permettra, d’une part, d’agir sur les personnes par la promotion des saines habitudes de vie et, d’autre part, d’agir sur l’environnement par l’amélioration des milieux de vie. Le Parti Québécois veut intégrer l’activité physique du CPE au CHSLD, soutenir nos athlètes et améliorer les installations sportives et récréatives. Nous allons intégrer une heure d’activité motrice par jour dans les CPE et les garderies subventionnées. Il en sera de même à l’école, où nous ajouterons une heure d’activité physique par jour, de la maternelle au cégep, en plus d’appuyer le développement d’installations sportives, récréatives et de plein air partout au Québec. Il est par ailleurs primordial de valoriser et de faciliter les déplacements actifs.
Afin de lutter contre les changements climatiques et la sédentarité, Québec solidaire propose de revoir la façon dont nous aménageons le territoire. Nous freinerons l’étalement urbain et favoriserons le développement d’un système de transport qui réduira la dépendance à l’auto solo de façon à soutenir plutôt des mesures de transport actif comme la marche ou bien encore le vélo.
