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La taxation des boissons sucrées : une mesure à mettre en œuvre pour prévenir l’obésité 

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La taxation des boissons sucrées : une mesure à mettre en œuvre pour prévenir l’obésité

Nouveau rapport sur la taxation de boissons sucrées

20 juin 2018 |
Montréal, le 20 juin 2018 – La publication d’un rapport du World Cancer Research Fund International  réaffirme la pertinence d’implanter une taxe sur les boissons sucrées pour contribuer à la prévention de maladies non transmissibles, dont fait partie l’obésité. À l’approche des élections, la Coalition québécoise sur la problématique du poids (Coalition Poids) rappelle aux futurs élus et aux partis politiques l’urgence d’investir en prévention de l'obésité, qui coûte annuellement 3 milliards de dollars aux citoyens de la province.

Selon l’Institut de la statistique du Québec (ISQ), près d’un Québécois sur 5 consomme des boissons sucrées sur une base régulière, une habitude alimentaire qui est associée à l’obésité, au diabète, aux maladies cardiovasculaires et à la carie dentaire. La consommation quotidienne de ces bonbons liquides est encore plus élevée chez les adolescents, car elle concerne le quart des élèves du secondaire. « Cela fait des années que la Coalition Poids réclame des mesures destinées à réduire la consommation des boissons sucrées, incluant une taxe sur ces produits dont les revenus seraient réinvestis en prévention. Les montants générés pourraient notamment servir à soutenir un meilleur accès aux aliments sains, en plus de décourager la consommation régulière de boissons sucrées », explique Corinne Voyer, directrice de la Coalition Poids.

D’ailleurs, dans un rapport publié en début de semaine sur ce même sujet, l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) notait que « la mise en place d’une taxe sur les boissons sucrées représente une mesure de santé publique prometteuse à inclure dans une approche intégrée visant la consommation de boissons sucrées[1] ». Sachant que 59  % des adultes et 30 % de jeunes Québécois (5 à 17 ans) sont en surpoids, mettre en œuvre un éventail de mesures plus vigoureuses touchant les contributeurs les plus connus, dont les boissons sucrées, tombe sous le sens. « L’obésité est associée à plusieurs maladies chroniques, dont le diabète, les maladies cardiovasculaires, certains cancers et des problèmes musculo-squelettiques. C’est un problème collectif que le futur gouvernement doit rapidement prendre au sérieux! Nous nous attendons à des engagements concrets en ce sens au cours de la campagne électorale », conclut Mme Voyer.

À propos de la Coalition québécoise sur la problématique du poids

Créée en 2006 et parrainée par l'Association pour la santé publique du Québec depuis 2008, la Coalition québécoise sur la problématique du poids réunit plus de 400 partenaires qui visent l’adoption de politiques publiques spécifiques à l’égard des problèmes reliés au poids. Elle agit pour favoriser la mise en place d’environnements facilitant les choix santé et la prévention des problèmes de poids. Pour plus de détails, cqpp.qc.ca.

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Pour toute demande d’entrevue, contactez : Corinne Voyer Directrice, Coalition québécoise sur la problématique du poids Téléphone : 514 598-8058 poste 242 Cellulaire : 514 566-4605 cvoyer@cqpp.qc.ca   [1] Institut national de santé publique du Québec (2018). Analyse d’une politique publique : la taxation des boissons sucrées. Repéré le 20 juin 2018 au https://www.inspq.qc.ca/sites/default/files/publications/2395_analyse_politique_taxation_boissons_sucrees.pdf
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