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Des experts de l’activité physique réclament plus de moyens pour faire bouger les enfants en milieu scolaire 

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Des experts de l’activité physique réclament plus de moyens pour faire bouger les enfants en milieu scolaire

Élections du Québec 2012

29 août 2012 |
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Sherbrooke, le 29 août 2012 – Alors que la campagne électorale tire à sa fin, plusieurs experts de l’activité physique et du sport se mobilisent pour inviter les partis politiques à prendre des engagements afin d’offrir un meilleur soutien aux intervenants ainsi que des ressources au milieu scolaire pour faire bouger davantage les enfants à l’école et dans la communauté.

Réunis par la Coalition québécoise sur la problématique du poids (Coalition Poids), les organismes suivants ont voulu lancer un appel aux candidats des différentes formations politiques :
  • Égale action
  • Fédération des éducateurs et éducatrices physiques enseignants du Québec
  • Fédération des kinésiologues du Québec
  • Félix Berrigan, professeur à la Faculté d’éducation physique et sportive de l’Université de Sherbrooke
  • François Trudeau, directeur du Département des sciences de l’activité physique de l’Université du Québec à Trois-Rivières
  • Québec en Forme
  • Réseau du sport étudiant du Québec
  • Sports Québec
  • Sylvain Turcotte, directeur du Département de kinanthropologie de l’Université de Sherbrooke
Une demande qui fait consensus Ces experts rappellent l’importance et le besoin d’accompagner et de soutenir les intervenants entourant le milieu scolaire pour favoriser la pratique d’activités physiques et sportives. Ils réitèrent également le besoin criant de financement et d’accès à des infrastructures et du matériel de qualité. En effet, « les études démontrent que l’activité physique est un facteur d’influence positive pour la réussite éducative des élèves, puisqu’elle favorise l’apparition de facteurs prédisposant les élèves à l’apprentissage », déclare M. Berrigan, professeur à la Faculté d’éducation physique et sportive de l’Université de Sherbrooke. L’Estrie, des écoles aux initiatives prometteuses! Partout au Québec, et particulièrement en Estrie, plusieurs acteurs travaillent de concert pour faire bouger davantage les jeunes. Environ une cinquantaine d’écoles de la région ont réalisé ou entamé une démarche pour améliorer l’aménagement, l’organisation ou l’animation de leur cours d’école afin de favoriser l’activité physique pendant les récréations et l’heure du dîner. Le projet Mon école s’active, mené dans une école primaire de l’Estrie en collaboration avec les chercheurs de l’Université de Sherbrooke, consiste à intégrer, dans l’horaire, 20 minutes d’activité physique quotidienne animées par les titulaires de classe. « L’expérience du projet nous fait remarquer plusieurs bienfaits auprès des élèves, dont une meilleure capacité de mémorisation, une meilleure concentration et l’adoption de comportements souhaités en classe », témoigne M. Turcotte, directeur du Département de kinanthropologie de l’Université de Sherbrooke. Plusieurs outils et initiatives de ce type existent actuellement au Québec. Malheureusement, les écoles n’ont pas le support nécessaire ni les capacités et ressources suffisantes pour les mettre en place. « Le soutien et l’accompagnement des intervenants ainsi qu’un financement des infrastructures sont des conditions essentielles pour faire bouger les jeunes », conclut Nathalie Morneau, directrice des opérations à la Fédération des éducateurs et éducatrices physiques enseignants du Québec. Un problème grandissant Au cours des dernières années, la condition physique des jeunes s’est détériorée, à tel point qu’un nombre croissant d’entre eux présentent des facteurs de risque de maladies cardiovasculaires et de diabète de type 2. Sachant que l’inactivité physique est responsable d’un décès sur 10 dans le monde, il est préoccupant de constater que 50 % des filles et 25 % des garçons de 6 à 11 ans n’atteignent pas le niveau recommandé de 60 minutes d’activité physique par jour. Chez les adolescents, la situation ne s’améliore pas et ces pourcentages augmentent à 65 % pour les filles et 48 % pour les garçons. « Devant ces statistiques accablantes et l’appel pressant des experts du milieu, nous interpellons les partis politiques afin qu’ils s’engagent à soutenir le milieu scolaire pour favoriser l’activité physique et sportive », souligne Suzie Pellerin, directrice de la Coalition Poids. Pour consulter la fiche sommaire et la vidéo produite sur ce sujet, cliquez ici. À propos de la Coalition québécoise sur la problématique du poids Créée en 2006 et parrainée par l'Association pour la santé publique du Québec depuis 2008, la Coalition québécoise sur la problématique du poids vise l’adoption de politiques publiques spécifiques à l’égard des problèmes reliés au poids. Elle agit dans le cadre de trois secteurs stratégiques (agroalimentaire, socioculturel et environnement bâti) pour favoriser la mise en place d’environnements facilitant les choix santé et la prévention des problèmes de poids.

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Source : Amélie Desrosiers Responsable des communications, Coalition québécoise sur la problématique du poids Téléphone : 514 598-8058 poste 233 Cellulaire : 514 475-7431 adesrosiers@cqpp.qc.ca
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