Capsana • Coalition québécoise sur la problématique du poids • Fondation des maladies du cœur et de l’AVC • Société canadienne du cancer La Coalition québécoise sur la problématique du poids (Coalition Poids), Capsana, la Fondation des maladies du cœur et de l’AVC et la Société canadienne du cancer regrettent que la taxation des boissons sucrées ne se retrouve pas dans la mise à jour économique du ministre des Finances, M. Éric Girard. Alors que les dépenses en santé accaparent plus de 40% du budget du Québec, il est urgent d’agir davantage en prévention. « Une telle mesure aurait été extrêmement bénéfique dans un contexte ou la pandémie démontre la fragilité de notre système de santé, de la population vulnérable en plus de nos finances publiques », précise Kevin Bilodeau, directeur des relations gouvernementales, Québec, à la Fondation des maladies du cœur de l’AVC. Les boissons sucrées représentent la plus importante source de sucre ajouté dans l’alimentation et leur consommation quotidienne est la seule pratique alimentaire constamment associée à l’obésité chez l’enfant. Il est essentiel de cibler ces produits qui sont surconsommés au Québec. Évidemment, la taxation des boissons sucrées à elle seule ne préviendra pas l’ensemble des maladies chroniques. Elle doit s’inscrire dans un ensemble d’actions à déployer pour contribuer à la santé durable des Québécois.es. « Adopter une taxe sur les boissons sucrées au Québec créerait de la richesse au sens propre, comme au sens figuré. La santé de la population est une ressource économique précieuse. Il faut décourager la consommation régulière de ce produit non essentiel et néfaste à la santé », souligne Corinne Voyer, directrice de la Coalition Poids. Des pays vont de l’avant! De plus en plus de pays ont d’ailleurs implanté cette mesure avec succès, dont la France, le Mexique et le Royaume-Uni, ainsi que des villes américaines comme Berkeley, Seattle et Philadelphie. En plus d’envoyer un message clair aux citoyens sur la nocivité pour la santé d’une consommation régulière de ce produit, une telle taxe génère des revenus à investir en prévention, augmentant le potentiel bénéfique de la mesure. La surconsommation de boissons sucrées est un d'important facteur de risque lié aux maladies chroniques comme les maladies cardiovasculaires, certains cancers et le diabète de type 2. Nos gouvernements doivent prendre des mesures pour en réduire la consommation et la taxation fait partie des solutions. Entrée d’argent et diminution de coûts liés aux maladies associés à la consommation de boissons sucrées Au Québec, une taxe de 20 ¢ le litre permettrait de générer des revenus de plus de 100 millions de dollars annuellement. Il s’agit là de sommes non négligeables pouvant être bénéfiques pour les Québécois.es. Les revenus de cette taxation pourraient notamment :
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