Montréal, le 10 novembre 2020 – « La COVID-19 rappelle l’importance de la santé et de sa précieuse valeur. Il n’est plus possible de fermer les yeux sur les ravages induits sur la santé de la surconsommation de boissons sucrées et incidemment sur le système de santé. Une taxe sur les boissons sucrées permettrait des économies substantielles en plus de générer rapidement des revenus à investir en prévention », indique Corinne Voyer, directrice de la Coalition québécoise sur la problématique du poids. À deux jours de la mise à jour économique du ministre des finances, M. Éric Girard, des acteurs impliqués dans la lutte aux boissons sucrées pour prévenir l’apparition de maladies chroniques, recommandent vivement au gouvernement d’imposer une taxe sur ces produits surconsommés et nuisibles à la santé, tout en s’assurant de réinvestir les sommes en prévention. Cette mesure fiscale, recommandée par différentes instances et démontrée efficace dans plusieurs juridictions à travers le monde, contribue à la fois à la santé de la population et celle des finances publiques. Les boissons sucrées représentent la principale source de sucre des Québécois. Boissons gazeuses, boissons énergisantes ou pour sportifs, thés glacés, eaux vitaminées, cocktails fruités et autres bonbons en bouteille occupent une place démesurée dans l’assiette des Québécois.es.
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